Aujourd’hui la définition la plus généralement acceptée de l'intelligence émotionnelle est : « La capacité à percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler les émotions chez soi et chez les autres. » (Mayer & Salovey, 1997). Conjugée avec la citation de G. Eliot "il n'est jamais trop tard pour devenir ce que l'on aurait pu être", j'y vois une base riche de réflexion et d'apprentissage.
La place prépondérante du leader
Le Leader - le dirigeant est celui/celle qui impacte le plus la performance de l'entreprise ; il est juge et jugé au travers des résultats qui sanctionnent froidement les efforts, quelqu'en soient l'ampleur. Son attitude va être soit la cause soit la conséquence des mouvements et réactions dans son environnement proche. De sa capacité ou non à intégrer les émotions dans ses relations va dépendre le climat des comportements en interne comme en externe.
Quels axes de développement ?
Pour cheminer sur cette voie de développement personnel, la 1ère direction à prendre est celle d'une meilleure connaissance de soi-même, de sa plateforme de départ, de ses comportements réflexes et attitudes de base et de sa capacité à intégrer les émotions sa vie au quotidien. Parmi les nombreuses pistes disponibles, j’ai envie de proposer les axes de travail suivants :
- Comment (s’) accorder moins de pression ?
- Reconnaître les/ses émotions
- Expérimenter - pas uniquement comprendre intellectuellement
- Pratiquer « Le parler vrai »
- S’appuyer sur des méthodes et outils reconnus pour faciliter l'appropriation