vendredi 13 juillet 2012

Pourquoi on pédale dans le vite ? (*)

Ralentir pour être plus efficient, modifier sa conception du temps, pratiquer la méditation et la relaxation... ces sujets ne sont plus des gros mots en entreprise .

Les démarches RSE montrent même que s’interroger sur les moyens de développer un Mieux être au travail est un axe de performance durable dans tous les sens du terme : économique, sociétal et impact sur son environnement.

Voici deux extraits de dossier de fond issus des revues plutôt "inhabituelle" dans le monde de l'entreprise. A mon sens, ils interpellent sans donner de solutions à l'emporte-pièces, de trucs et astuces qui fleurissent généralement pour les n°s spécial été : Un premier de Philosophie Magazine set un second de Cerveau et Psycho.

  "Pourquoi on pédale dans le vite ? (* emprunt du tire au magazine)

D'où vient ce sentiment de vivre de plus en plus vite tout en faisant du surplace ? Entre mutation technique, économique et même métaphysique, quatre philosophes examinent les ressorts du temps nouveau.
Propos recueillis par Martin Legros et Martin Duru
Le temps en lui-même ne peut aller plus vite. Néanmoins, nous avons le sentiment que tout s'accélère et que le rythme de notre vie est devenu celui d'une course folle. On mange plus vite, communique plus vite, travaille plus frénétiquement, dort moins – la durée moyenne du sommeil a baissé de deux heures depuis le XIXe siècle. En un siècle, la vitesse de communication a augmenté de 107 %, celle des transports personnels de 102 %, celle du traitement de l'information de 1 010 %. C'est la dimension évidente de l'accélération, sa face matérielle et visible, mais c'est aussi celle qui nous voile le sens profond du phénomène. La technique nous permet de faire plus de choses plus vite, soit ! Mais alors pourquoi ce temps gagné ne se monnaie-t-il pas en temps libre ? Pourquoi avons-nous le sentiment, à mesure que nous allons plus vite, d'avoir moins de temps ? Tel est le paradoxe de l'accélération sur lequel l'explication technique est silencieuse.
L'homme débordé est une nouvelle figure de l'humanité qui étonnerait un ethnologue s'il le rencontrait dans les tréfonds de quelque île tropicale plutôt qu'au coin de toutes les rues de nos mégapoles : voilà un individu obligé de croître et d'accélérer en vue… de rester sur place. Comme tout se précipite autour de lui, il est obligé de courir pour rester « à bord ». Sollicité de toute part par l'urgence et la multiplicité des tâches, il a le sentiment de ne pouvoir s'adonner à aucune activité singulière. Les génies de l'histoire moderne ont achevé des oeuvres qui nous semblent aujourd'hui démesurées : ils n'avaient pourtant pas le sentiment d'être débordés… Pourquoi ? Qu'est-il arrivé à notre expérience du temps ?...suite


Cerveau&Psycho
La méditation  Pourquoi agit-elle positivement sur le cerveau et la santé ?

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Belle lecture et  à vous de décider...

Acuerdo en action

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